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Le mouvement de la transition

Le mouvement de la transition a été créé dans la petite ville de Totnès en 2006  par Rob Hopkins, enseignant britannique en permaculture.

L’idée est d’inciter les citoyens d’un territoire (ville, quartier, village, etc) à :

  • prendre conscience des profondes conséquences du pic pétrolier et du changement climatique

  • s’y préparer concrètement, en mettant en place des solutions fondées sur une vision positive de l’avenir
    et visant à :

  • réduire individuellement et collectivement les consommations d’énergie fossile.

  • renforcer la résilience de nos territoires et leur capacité à absorber les chocs à venir, par une relocalisation de l’économie (alimentation, énergies renouvelables).

  • consolider les liens, la solidarité et la coopération entre le maximum d'acteurs du territoire. 

  • acquérir des compétences pour fortifier notre autonomie qui deviendra de plus en plus nécessaire dans l’avenir.

 

Le fonctionnement des groupes est horizontal et participatif. Notre collectif, qui se reconnait pleinement dans les valeurs de la transition, a adhéré au mouvement en 2022.

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La permaculture

L’essentiel de la vision sociétale de la Transition est inspiré de la philosophie de la permaculture, développée à partir de 1974 par Bill Mollison, pionnier de l’écologie, Prix Nobel Alternatif (Livelihood Award) dès sa création en 1981. 

La permaculture est basée sur une notion de viabilité pérenne, avec une agriculture respectueuse du vivant, mais aussi avec tous les aspects sociaux et sociétaux du vivre-ensemble : culture, gouvernance, économie, éducation, santé.

"C’est un concept systémique qui vise à créer des écosystèmes respectant la biodiversité. C’est ainsi une méthode qui consiste à définir et mettre en pratique des cultures, des lieux de vie et des systèmes agricoles utilisant les principes d’écologie et les savoirs des sociétés traditionnelles pour reproduire la diversité, la stabilité et la résilience des écosystèmes."   (source : Wikipedia)

On trouve là le fondement de la formation à une éthique autant qu’à un ensemble de principes philosophiques. L’objectif principal est de permettre aux individus de concevoir leur propre environnement et de créer des habitats humains plus autonomes, durables et résilients, en s’inspirant des fonctionnements naturels locaux, pris dans leur globalité, et en les respectant.

La permaculture procède donc d’une vision holistique fondamentale, permettant d’atteindre une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution qui sont, selon Bill Mollison, les fondements de la destruction systématique des écosystèmes.

Elle développe la notion de re-design, consistant à se fixer de nouveaux buts et à apporter un changement dans sa manière de penser pour reprendre la responsabilité écosystémique de ses actions, en relation avec une communauté avec laquelle on interagit afin d’élargir sa vision.

 

Au final, l’idée est de s’ancrer dans un territoire vécu en commun et que l’on s’engage à faire vivre, que ce soit une ferme, un quartier, une petite ville.

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L'initiative locale de la transition

Elle se conçoit comme un catalyseur pour :

  • Mettre en place des actions concrètes (achats, jardins partagés, monnaie locale, incroyables comestibles, repair cafés, recycleries, gratiferias, fêtes, causeries, ciné-débats…).

  • Soutenir et valoriser les réalisations portées par d’autres associations, organismes, entreprises, Scop, Scic.

  • Encourager et favoriser les convergences des initiatives citoyennes et de ces initiatives avec les actions des collectivités locales, afin de promouvoir de nouvelles politiques publiques sur les territoires.

« Si nous attendons les gouvernements, ce sera trop peu ou trop tard ; si nous agissons individuellement, ce sera trop peu ; si nous agissons en tant que communautés locales, ce sera peut-être assez, peut-être juste à temps. »     Rob Hopkins

Caractéristiques du Mouvement de la transition

 

Avantages

  • se rencontrer, au niveau local, régional et national

  • s’entraider

  • s’informer

  • se former

Importance de petits groupes forts qui partagent et essaiment leurs idées et qui se centrent autant sur le groupe lui-même et sa dynamique que sur les actions individuelles. 

La descente énergétique arrive de plus en plus vite, on le voit dans l'augmentation incessante du prix des carburants et de l'énergie. Il y a donc nécessité de : 

  • prendre de plus en plus soin de la terre et de ses habitants, humains et non-humains

  • partager autant que possible pour amoindrir la souffrance des plus faibles d'entre nous

Philosophie de la transition

  • Comprendre le problème : se sensibiliser et sensibiliser les autres à l’urgence écologique : climat, bio-diversité.

  • Imaginer un autre monde : nouveaux récits à créer.

  • Actions concrètes : diffusion d’information, ateliers.

  • Relations humaines fortes : s’aider soi-même et aider les personnes à digérer l’annonce du chaos climatique et sociétal (transition intérieure). 

  • Accepter nos contradictions et œuvrer à améliorer nos comportements.

  • Entrer dans le « courant qui répare » autant et même plus que fonctionner « contre ».

 

Vision globale et méthode du pas-à-pas, pragmatique, au travers :

  • d’une communication horizontale

  • d’une Implication du savoir-faire de chacun

  • d’un apprentissage en mouvement du changement

  • d'une vision du bien commun

Importance de communiquer avec les autres groupes locaux pour s’inspirer mutuellement et faire des actions communes.

Importance d’une interaction avec les élu.e.s et les responsables de collectivités locales et territoriales.

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Idées d'actions

    • Ciné-débats

    • Groupes de lecture

    • Groupes de parole et de réflexion

    • Stands dans des foires ou fêtes

    • Brochures à idées

    • Communiquer via des affiches, des questionnaires, les réseaux sociaux

    • Manifestations-Interpellations du public sur places, parcs, jardins, avec Arbres à idées/ Arbres à problèmes/Arbres à solutions

    • Soirées et présentations publiques

    • Fêtes avec autres acteurs du changement, afin de rassembler ce qui existe

    • Participation-Actions à fêtes des voisins, fête de quartier

    • Balades vélo (Altertour)

    • Cafés bricoles/Cafés fabrication de produits/Cafés couture/ Partage de savoir-faire

    • Végétalisation/Jardins partagés

    • Pedibus : accompagnement des enfants à l’école à pied

    • Permablitz : cultures de petites parcelles dans cours ou recoins

    • etc.

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